Après le mariage, le divorce...pour tous!.


A tous les hétéros, homos...et les autres!.

Pour la plupart des couples, le "besoin" de se marier se justifie par un manque de libre arbitre qui conduit la plupart à se conformer à des traditions, coutumes, cultes quand ce n'est pas simplement la peur d'être rejeté d'un groupe d'amis et de relations qui bien qu'elles-mêmes parfois déjà divorcées vous poussent à passer la bague au doigt de l'être aimé(e) qui, de plus, pourrait douter de votre volonté voire amour si, d'aventure, vous préfériez constamment repousser la date de l'union civile, religieuse et en déduire qu'il vaudrait mieux mettre fin à cette relation sans lendemain, sans oublier de parler de la descendance présente ou à venir qui se doit d'être stable et donc contractuelle, officielle!.

Mais, au fait, que veulent les hommes (hétéros)?.

Quelques clichés et idées reçues...quoique!.
- Le besoin sexuel qui établit, que tout compte fait et mis à part les premiers frais liés à sa conquête, une femme à domicile est toujours moins coûteuse qu'une prostituée.
Pour ceux qui se diraient choqués par cette comparaison, qu'ils se posent la question de savoir pourquoi alors tant de filles n'ont même pas la "chance" d'être payées pour subir quolibets, gestes, regards, attouchements quotidiens qui n'ont rien en commun avec d'éventuelles tentatives maladroites de séduction et ne parlons pas ici des viols en famille, en réunion ou généralisés en temps de guerre!.
- Le confort d'avoir à heures fixes, des repas préparés avec amour et même parfois cuisinés! servis à table.
- La facilité de bénéficier tout aussi gratuitement d'une aide à domicile qui entretiendra votre logement d'autant que, même absent, votre future épouse se fera une joie de veiller à ce que, de retour de votre sortie entre potes, rien ne vienne troubler votre repos tant mérité.
Mais, il n'y a pas que l'argent ou son économie qui fasse votre bonheur, il y a aussi ces enfants qui, toujours, sont le fruit de votre amour si on excepte les premières années pendant lesquelles vous n'avez pas pu vous en occuper car votre emploi, carrière vous en privait au point que, la mort dans l'âme, vous avez dû contraindre votre chère et tendre à sacrifier son propre emploi, pour son bien, car de toute manière, sa fatigue post-natale et ses incessants aller-retours pour allaiter, bercer, soigner, laver, changer...bébé qui, soit dit en passant soit vous réveillaient, soit vous privaient d'un des rares moments de calins encore autorisés, ne lui aurait plus permis de poursuivre efficacement boulot professionnel et...privé!.
Et comme définitivement l'argent n'est pas tout, il est tout aussi évident, et la crise économique le prouve à foison, que l'acquisition de votre logement actuel n'aurait pu se faire sans l'apport et garantie de votre moitié.

La perspective de perdre ce logement et de devoir retourner à la situation d'avant ou pire, de revivre chez papa-maman contribue actuellement, chiffres à l'appui, à un moins grand nombre de divorces.
Voilà pourquoi, on peut certes vivre d'eau, d'amour et d'eau fraîche et n'en doutons pas, c'est probablement ainsi que se vivent les vraies et belles histoires d'amour mais dans la société réelle, il se confirme que le mariage est essentiellement la résultante pragmatique du calcul des avantages financiers, fiscaux engendrés par la conclusion d'un contrat de plus, le mariage.

Mais, au fait, que veulent les femmes (hétéros)?.

- Le besoin sexuel qui fait qu'une femme, de toute manière plus consciente des risques de maladies ou de grossesses non désirées, se fatigue plus vite des aventures multiples.
- La facilité pour elles d'avoir, du moins le croient-elles, à domicile une personne de confiance prête à les aider lors de travaux plus lourds, de décors, peintures ou d'aménagements divers ou encore de pouvoir se confier, se reposer, lové auprès de ce mari aimant et à l'écoute.
- Ce sempiternel appel de la nature et l'horloge biologique en prime qui les pousse à rechercher, telle une femelle dans la jungle le mâle qui lui fera des petits, les élévera et protégera toute la maisonnée...
- Le sentiment largement entretenu et propagé par les médias, réseaux sociaux, sites de rencontre et autres copains-copines (bien intentionnées) que la vie solitaire n'est bonne que pour le ver (désolé!) et que sans une épaule solide et le reste censé aller avec...votre vie de femme est vaine et sans sel.
Diable, votre épanouissement personnel en dépend, alors qu'attendez-vous pour vous munir de votre plus belle plume prête à faire signer celui qui vient de vous dire, dans un moment où vous-même aviez, disons, la bouche pleine, qu'il vous aimait...!.

Mais, au fait, que veulent les autres (homos, gays, lesbiennes...)?.

Pour celles et ceux qui, décidément, ne concoivent de partager leur vie qu'avec un autre soi-même anatomique et sexuel, disons qu'en grande partie, les points précédents, hormis quelques variantes ou impossibilités physiologiques, sont tout aussi valables.
- Le besoin sexuel de ne pas trop se perdre en relations différentes d'autant que même si cela n'est plus exclusif depuis un certain temps, l'épidémie du sida a lourdement et prioritairement touché ces personnes.
- La facilité d'avoir, à domicile, l'aide matérielle, financière de quelqu'un qui, sauf exceptions, ne subira pas les affres de devoir enfanter, allaiter...et qui dès lors peut se consacrer entièrement aux besoins du couple avec ou non des enfants adoptés.
- L'effet de mode et de promotion médiatico-politique qui aura permis de mettre en lumière une attirance et un mode de vie jusqu'il y a peu décrié, rejeté et caché à la société alors qu'actuellement, on pourrait presque penser, au vu des manifestations colorées, que pour être et exister au sein d'une société multi-culturelle, tolérante et progressiste, il faut au minimum avoir eu une expérience homosexuelle dans sa vie et, si possible, s'y tenir.

Maintenant qu'ils, elles et eux et elles sont mariés, qu'ils/elles divorcent!.

Un peu comme pour les cadeaux offerts, l'emballage est nettement plus attirant et lumineux que le contenu qui souvent, vieillit mal et finit par devenir assez rapidement encombrant.
A voir les couples (et ce qu'il en reste) qui nous entourent, il n'y a pas que certains biens de consommation dont l'obsolescence serait programmée...

- Pour lui:
- Les rapports sexuels (amoureux) sont très vite devenus des actes nécessaires à sa bonne santé physique comme le serait l'exercice d'un sport avant de s'espacer tant par la répétition animale (et donc peu réfléchie et sentimentale) que par le manque évident de réciprocité affective de celle dont, pourtant, vous ne pouviez vous passer des heures durant....au tél, gsm, smartphone, pc...
- L'originalité, les surprises, les envies subites voire interdites et dans des lieux et situations originales ont depuis longtemps fait place au rendez-vous programmé de fin de semaine dans la chambre, si besoin, en ménageant les effusions sonores de peur de réveiller bébé ou de perturber l'ado de la chambre voisinne.
- La jalousie a fait place à la fierté d'avoir conquis cette jolie fille et la suspicion dictée par l'évidence de collègues, patrons qui ne sauraient, voudraient se priver de lui faire des avances et plus si affinités, vous minent l'esprit progressivement.

- Pour elle:
- Ici aussi, même si on atteint pas encore la date de péremption, le produit fringuant que vous étiez au départ peut s'avérer quelque peu défraîchi (laissez-aller, manque de sport) ou victime d'un surpoids conséquent (bières-bouffes-copains) qui ne lui permet plus de conserver la forme qu'elle avait su apprécier au début.
- Elle aura très vite constater, même si elle a certainement relativiser depuis, que toutes ces petites attentions, mots doux et langoureux, gestes tendres qui faisaient votre charme ont fait place à des mots et des gestes nettement moins doux jusqu'à des mouvements violents que, par définition, vous aviez, à chaque fois..., regretter.

Un petit mot ou deux pour ou contre le Mariage pour tous.

En premier lieu, on a admiré l'hypocrite appellation destinée à travestir... la réalité qui est que l'on parle uniquement de mariage entre homosexuels ou gays.
Pour les transgenres, transexuels, neutres, on imagine qu'ils font partie des "tous".
Dans ces débats improvisés sur la place publique, on aura contemplé le ridicule qui a conduit les plus virulents défenseurs, jamais agressifs..., à tenter d'humilier Christine Boutin au travers de son mariage en 1967! avec son cousin germain assimilé à un inceste.
C. Boutin qui, faut-il le souligner, n'a vraiment besoin de personne pour se décribiliser toute seule et à transformer toute revendication qu'elle prétend défendre en eau de...boutin!.
Mais, en allant au bout du raisonnement jusqu'à frôler l'absurde de ceux qui prétendaient qu'interdire le mariage pour tous était nier le droit à l'affirmation légale d'un amour consenti entre adultes sans différenciation de sexes, on peut se poser la question de savoir pourquoi ils fustigeaient le mariage de C.Boutin (décrit plus haut) ou de s'étonner qu'ils trouvent inconvenant d'accorder à une mère le droit d'épouser son fils majeur, à un père de partager la vie de sa fille et dans le vice...versa!.
Plus fondamentalement, ce que les pro-mariage pour tous ont feint d'ignorer, en caricaturant les "anti"mariage, c'est que ceux qui manifestaient pacifiquement en famille n'étaient pas des ringards homophobes bourgeois de droite voire fascistes d'extrême-droite (pourquoi mesurer ses paroles quand on est soutenu par le pouvoir en place) mais bien des citoyens démocratiques qui constatent qu"en tous points et au bout du compte, le mariage au travers de sa seule orientation sexuelle ne reflète que fort peu d'importance, il y a comme un snobisme de la transgression de toutes les bases culturelles, cultuelles qui ont façonné les démocraties occidentales sauf à imaginer ce que deviendront ces libertés à l'aulne d'une envisageable prise de décisions et de lois en fonction non plus d'un régime laïque voire chrétien mais bien musulman.

Ce sera alors amusant de mesurer la tolérance accordée à une lesbienne noire non voilée et à sa compagne se bécotant sur ce qui restera de la place...publique!.
Certes, ceci semble aussi éloigné à nos bonnes consciences de Bisounours que ne l'étaient les brimades, attentats et privations de libertés surtout pour les femmes dans ces pays enfin libérés du joug dictatorial par de si médiatisés "Printemps arabes" qui, depuis leurs échecs, sont nettement moins couverts par l'information qui se dit pourtant objective et impartiale!.

Et les enfants, bordel!.

Pardoxal de relever que pour les ardents défenseurs du mariage gay, celui-ci reposait essentiellement sur la liberté de chacun, majeur, à disposer de son corps, toute orientation sexuelle confondue et qui, pourtant, s'offusquaient de la proximité familiale incestueuse d'un mariage entre cousins.
Mais, en allant au bout d'un raisonnement destiné à volontairement choquer, en quoi l'amour physique entre êtres majeurs et consentants d'une même famille serait-il plus "anormal" que la seule recherche du plaisir des homosexuels qui, par nature pour les gays, ne peuvent procréer et recourent, non pas au choix de petits êtres orphelins, abandonnés qui allongent sans cesse la liste d'enfans à adopter mais privilégient un recours, avec peu d'estime et de considération, aux ventres de femmes hétéros qui sont élevées en plein air ou en batterie, en fonction de leurs revenus!.
Conclusion
A tous, toutes et aux autres, aimez-vous, détestez-vous mais mariez-vous et surtout...divorcez!.