Le terrorisme intellectuel d'anti-racismes...


Ligues anti-racismes et anti-sémitismes

Apparemment pour ces ardents défenseurs qui, comme les syndicats dans un tout autre domaine, ont su prouver l'utilité de leur vigilance par les résultats engrangés, il semble bien que tant les uns que les autres aient perdu le sens originel, au titre d'objet social, de la finalité de leurs combats actuels et que plutôt que d'évoluer vers un pro-vivre ensemble, ces anti-tout ont choisi le sectarisme communautaire.
Probablement est-ce dû à la dilution assez récente des valeurs et des mœurs que la montée en puissance de ces groupes de pression au sein d'une société européenne largement en déclin a pu se réaliser de manière progressive presque sournoise jusqu'à ce que ces acteurs responsables en coopération avec les pouvoirs démocratiques en place finissent par en prendre, à fort peu de choses près, le contrôle de la pensée dite unique sous l'appellation bien connue du "Politiquement correct".
Par parenthèse et pour revenir au titre de ce paragraphe, il faudrait se demander pourquoi ces chantres du bonheur universel dans la paix pour tous semblent hiérarchiser voire exclure certains racismes en se limitant le plus souvent aux anti-sémites?.
Si les musulmans peuvent raisonnablement profiter des œuvres de ces ligues, les chrétiens, pire encore s'ils sont blancs, eux n'ont droit qu'aux railleries, moqueries et injures tant à leur culte et à leurs représentants qu'à leur couleur pâle (ne dites plus race) sous prétexte que la liberté de parole, de presse ou d'humour doit être, mais pour ces cas de racisme seulement, préservée...
Ou alors, l'anti-sémitisme est décrété d'indignité supérieure aux autres en raison du complexe européen lié au nazisme qui, on s'accommode lâchement de cet "oubli historique", n'a pas fait des ravages qu'en Allemagne sous Hitler.

Quant à la ligue des droits de l'homme (pour la femme, on verra plus tard), il est à noter que même si le terme "homme" est censé évoquer l'humanité en général, ici aussi, il vaut mieux appartenir aux sous-groupes sexuels masculins que de (sur)vivre en tant que femme (banalement) hétérosexuel.
Et d'ajouter qu'idéologie politique en plus, la dénonciation ou la condamnation d'atteintes graves à l'intégrité physique, morale dépendra surtout du pays (ami ou non) dans lequel des faits se seraient produits, de la notoriété, des soutiens extérieurs (occidentaux) de ses dirigeants et bien entendu, ceci est devenu incontournable du poids de la religion, des mœurs et autres coutumes en fonction de son impact global sur la bonne et indispensable marche économico-politique du monde.
Alors, à l'aulne de ces principes?, vous pensez bien que la place, notamment, de la femme devient rapidement secondaire.
Parmi les arguments avancés par l'occident démocratique, celui de l'épuration ethnique qui n'est que la version aboutie du communautarisme se fait prétexte à invasion et destruction des pays dont les dictateurs en place depuis des décennies deviendraient subitement infréquentables et donc à assassiner avec en prime, la mort pour des milliers de citoyens et au final, le paradoxe ironique que les "communautés", notamment chrétiennes d'Orient et bien d'autres, jusqu'alors tolérées, parfois protégées se voient contraintes de tout abandonner et de fuir au plus vite si elles ne veulent pas être massacrées par les nouveaux maîtres (in)directement mises en place par les forces de l'ingérence démocratique!.
Historiquement, les juifs ont usé, sans que cela ne provoque aucun émoi de la part de ceux qui, complexés par la shoah, leurs avaient offert un bout de territoire arabe, la Palestine qui a vu en 1948 l'exode de près de 800000 sur les 900000 arabes vivant dans ces territoires dévolus aux juifs d'Israël.
Et pour conclure avec humour juif (un communautarisme de plus) ce paragraphe qui leur est consacré quoiqu'au fait, parle t'on d'humour chrétien, essentiellement victime des pires moqueries d'autant plus facile qu'il n'y a ni fatwa, ni attentats et meurtres à la différence de l'autre absent, à savoir l'humour musulman.
Par conséquent, en matière de communautarisme, de racisme, de xénophobie, on finirait bien par se demander si ceux qui s'en disent les victimes n'en sont pas les pires défenseurs...

Dis-moi quelle est ta religion, je te dirai qui tu es

Même si nos amis les Bisounours se forcent à nous présenter la vie en société comme étant riche de diversités cultuelles et culturelles, d'origines et de comportements multiples sous les concepts devenus néanmoins assez flous d'assimilation ou d'intégration tant ils ont tout de même compris, sans jamais l'avouer, que l'échec est patent et qu'hormis, à nous obliger par la répression intellectuelle à y croire, il arrivera un jour plus si lointain où ces irresponsabilités et cet aveuglement idéologique nous conduiront au chaos duquel le pire peut toujours émerger.
Existe t'il encore un seul fait d'actualité, un seul reportage sociétal qui ne précise en premier lieu la religion si tant est qu'elle soit juive ou musulmane reléguant la nationalité au rang de superficiel, d'accessoire.
Comme un nauséabond mélange de déni de l'appartenance à une nationalité qui au sein d'une Europe castratrice ferait figure d'adhésion aux thèses nationalistes de tel ou tel parti d'extrême-droite invariablement qualifié de raciste, de xénophobe et dont les dirigeants ne sont, pour ces éminents démocrates, que des descendant(e)s d'Hitler et nostalgiques du IIIè Reich.
Avec cette même honnêteté intellectuelle, on caricaturera tous leaders de gauche, d'extrême gauche (et certains s'en réclament ouvertement) de partisans des dictatures cubaines, chiliennes sans oublier ces idéologies si sympathiques et porteuses d'espoir pour les "petites gens" que sont le maoïsme, le stalinisme...!.
Les religions ne seraient-elles pas la forme évoluée, civilisée d'un conditionnement proche de la technique utilisée par des sectes en ceci qu'on ne peut nier que pour une part significative des croyants, la soumission, signe de manque de personnalité ou d'incapacité à assumer ses propres choix et actes, à une foi leur offre la "protection" divine, le pardon pour tous actes criminels, terroristes commis au nom de ce dieu invisible et probablement inexistant mais tellement utile pour satisfaire aux nombreux desseins, déviances de tous ces guides et autres manipulateurs.
Cette utilisation malsaine de la foi ou d'une théorie à connotation pseudo-philosophique inspire bon nombre de gourous, coachs de vie qui conditionnent vie sociale et affective de ceux (ici plutôt celles d'ailleurs!) qui, en souffrance, en manque et recherche de repères, croient trouver les réponses aux questions permettant ainsi aux seuls thérapeutes auto-proclamés, nullement diplômés de profiter financièrement et pour les plus pervers d'entre eux de s'offrir quelques plaisirs bien personnels...

Big Brother vous surveille

De manière répétitive, on entend, on lit des articles qui se veulent informatifs sur le suivi intrusif des sites de réseaux sociaux aux desseins indéfinis probablement pernicieux alors même qu'il ne devrait être étrange pour personne que des sociétés commerciales souhaitent via la technologie informatique qui s'ajoute aux autres techniques publicitaires déjà bien connues augmenter l'impact, l'influence de leurs marques et (quelle honte!) engranger des profits ou pire contribuer à maintenir voire augmenter le nombre de ses employés tout en offrant à tous et toutes un accès souvent gratuit à quantités de services ce qui, par parenthèse, fait tant défaut au service public pourtant si dogmatiquement opposé au privé.
Paradoxal ou alors serait-ce plutôt volontairement que certains mettent exagérément la lumière sur ces pratiques qualifiées de dérives tout en occultant, par ailleurs, les réels méfaits, déviances et manipulations d'associations qui sous couvert de prétendues valeurs tant cultuelles qu'identitaires traquent et mettent au pilori toutes les alertes, tous les éditos et articles voire de simples mais objectifs commentaires ou autres traits d'humour qui dénoncent ce qui est communément labellisé "Politiquement correct".
Cette "Pensée unique" qui, faut-il, peut-on encore le dire?, a considérablement progressé au point de faire de ce terrorisme intellectuel une véritable et redoutable arme de destruction massive de la pensée libre et individuelle qui serait contraire à la nouvelle norme tolérée.
A ce petit jeu malsain, on s'aperçoit qu'entre les religions souvent opposées plus par, comme toutes autres sociétés commerciales qu'elles méprisent, un intérêt d'attirer un maximum de fidèles, il existe, à présent, un intérêt commun qui, sous prétexte de libertés et respect des cultes, fédère un discours de tolérance entre religions monothéistes.
A titre d'exemple, le port du voile qui, pour la religion musulmane, est sujet de controverse en Europe a vu le chef de l'église chrétienne se fendre d'un discours approbateur en soutien de la prétendue liberté des femmes à le porter au nom de la liberté.
Bel exemple d'oecuménisme bien compris en cela que les uns et les autres ont bien saisi l'opportunité de reprendre une part non négligeable du pouvoir politique via la proposition et l'admission de lois et règlements essentiellement communautaires pour ne pas dire exclusivement religieux, qu'on ne s'imaginait plus qu'ils puissent encore avoir... au XXIè siècle qui, il est vrai est tellement éloigné du siècle des lumières qu'il semble qu'on soit rentré dans celui des ténèbres et de l'obscurantisme!.
Presque pour l'anecdote tant la perversion intellectuelle est grossière et digne des plus pires astuces de marketing, l'argument avancé par certains "guides religieux" qui ne sont pas exclusivement musulmans, de couvrir entièrement le corps de la femme afin de le rendre pudique et modeste et ainsi protégé des regards malsains ou des pulsions de mâles incontrôlables à qui on donne l'implicite autorisation d'insulter, harceler, violer toute femme qui aurait l'audace de ne pas s'habiller "correctement" et qui, par conséquent, enverrait à ces pauvres hommes un signal clair en recherche d'attouchements pour ne pas dire un besoin de se prostituer!.
Parmi les multiples encouragements publics à l'irrespect envers les femmes non voilées et qui, jamais, ne sont sanctionnés, voici le lien de la "dernière" en date qui nous vient de H. Ramadan (directeur du centre islamique de Genève). Cliquez  ICI Femmes non voilées...

Admirons, par ailleurs, la progression de la pénétration au sein de nos sociétés, de l'instrumentalisation par ces religions qui, d'un discours répressif centré sur les interdits et la soumission des femmes en viennent à souligner le plaisir pour la femme d'être respectée ou encore le choix personnel de se vêtir selon une mode qui ne serait en rien différente de toutes les autres modes qui circulent... librement!.
Arguments tout autant fallacieux que, jugés par ces extrémistes, inattaquables, non opposables car qui oserait reprocher à une femme de n'être qu'une banale fashion-victime en burkini à la plage ou en niqab en ville et autres accoutrements "cultuels", car répétons-le, de nouvelles tendances juives et chrétiennes se font jour en surfant sur cette tendance sexiste à remettre la femme à la place que ces (in)cultes considèrent comme la sienne, c-à-d en procréatrice et femme à la maison au service de l'homme.
Article sur ce sujet à lire en cliquant sur:   Femme libre, femme en burka!

Conclusion

Sous de louables prétextes mis en avant, on s'aperçoit assez vite que la protection de ceux (moins celles...) qui, souvent, ont été discriminés peut, surtout si une idéologie bien précise s'y infiltre voire domine, se muer en non plus la défense des "plus faibles" mais bien plutôt en un étendard porteur de valeurs qui visent à exclure ou à dénoncer tout qui oserait ne pas forcément adhérer à toutes ces nouvelles règles imposées au titre de la non discrimination, de l'intégration et autres slogans habituels qui vont de fascistes à nazis le plus souvent utilisés par ceux qui se prétendent constamment fustigés alors même qu'en utilisant ces qualificatifs, ils veulent clore un débat faute d'arguments et/ou de capacités intellectuelles suffisantes.