Femmes: Le passé de l'homme!.









.
.
.
.
.
.
.
.

Au siècle passé, on soulignait les mérites de la conquête progressive des droits pour la femme (enfin) presqu'équivalents à ceux des hommes.
Depuis le passage au XXIè siècle et la "découverte de la mondialisation" qui met en lumière un délitement des valeurs de l'Occident globalement contesté dans sa suprématie économicopolitique, le mouvement connait un net ralentissement et même un recul dans l'équilibre fragile du respect des droits des femmes.

Place des femmes en temps de guerre.


Afrique du Sud:

On ne parle pas de Cape Town (la ville du Cap, l’une des trois capitales du pays) mais de Rape Town, littéralement « la ville du viol ». Il faut dire que le viol se porte bien dans la Nation Arc-en-ciel. Selon un récent sondage, trois-quarts des hommes ont commencé à violer lorsqu’ils étaient adolescents, pour moitié ils ont déjà violé plusieurs fois et un sur vingt l’a fait il y a moins d’un an. (Novopress).

RDC:

Les femmes subissent des viols en réunion, souvent devant leur famille et leur communauté. Il existe de nombreux cas où des parents masculins sont forcés sous la menace d'une arme à feu de violer leur propre fille, leur mère ou leur soeur", a-t-elle expliqué, à l'issue de onze jours d'investigations au Congo-Kinshasa. "Les femmes sont fréquemment blessées par balles ou par arme blanche dans leurs organes génitaux, après avoir été violées. Des femmes ayant survécu à des mois d'esclavage m'ont dit que leur tortionnaires les avaient forcées à manger des excréments ou la chair humaine de proches tués", a-t-elle ajouté. Elle cite pour exemple une conversation avec une fillette de dix ans hospitalisée dans l'établissement, et qui avait été enlevée avec ses parents: "elle a dû être opérée d'urgence parce que ses tortionnaires lui avaient planté une branche dans les organes génitaux." (AuFéminin)

Ils ont tranché les cœurs et autres organes de leurs victimes et forcé les familles (des victimes) à les manger(...). Une fillette a été exécutée, dépecée et ensuite mangée ». C’est ce qu’a affirmé mercredi un porte-parole des Nations-Unies, lorsqu’il a communiqué les résultats d'une enquête menée sur les atrocités dans le nord-est de la République démocratique du Congo. « Ces groupes armés sont composés d'éléments incontrôlables » issus du Mouvement de libération du Congo (soutenu par l'Ouganda) et de deux factions de moindre ampleur, a ajouté Patricia Tome.

Des enquêteurs ont été envoyés dans la région, près de la frontière ougandaise, à la suite de combats qui selon des ONG, ont provoqué la fuite de 155.000 personnes depuis la mi-octobre. Ils se sont poursuivis en dépit de l'accord de paix conclu en décembre pour mettre un terme à la guerre civile en RD du Congo, qui, depuis 1998, a fait, autour de deux millions de morts. « La mission d'enquête a recueilli des témoignages qui parlent de pillages, de viols systématiques ainsi que d'exécutions sommaires et d'enlèvements », a expliqué Mme Tome. « Cela a été présenté à la population comme une campagne de vaccination, incluant le pillage de toutes les maisons et le viol de toutes les femmes » a continué Tome. (Aujourd'hui).

Témoignages de victimes:

Que ce soit les FDLR ou les Maï-Maï, c'est toujours pareil. Ils kidnappent toutes les femmes du village à partir de 13 ans.
Arrivés dans la forêt, on nous regarde et celles qui pèsent moins de 50 kilos sont exécutées. D'autres ont moins de chance. Ils leur tranchent les seins et les mangent, persuadés alors de bénéficier de pouvoirs magiques. J'ai vu ces femmes agoniser et on ne pouvait rien faire pour elles. C'était horrible…
Nous vivions nues. On devait assouvir les besoins sexuels de tous les soldats. J'ai été violée parfois plus de dix fois dans une même journée. Ils cherchent de l'or dans nos vagins.
Mais je m'estime chanceuse, j'ai vu des femmes enceintes qu'ils ont enterrées vivantes pour que la terre soit fertile. » (Rue89)

CAMEROUN:

C'est une pratique devenue courante au Cameroun. Les mères des jeunes Africaines mutilent les seins de leurs filles avec des pierres brûlantes et du charbon ardent. Le but? Les protéger des hommes et plus particulièrement des violeurs. C'est ce qui en ressort d'un documentaire impressionnant.Cette pratique, aussi douloureuse que barbare, touche une fille sur quatre au Cameroun. Mais pour les mères de toutes ces victimes, qui jouent un rôle capital dans la plupart des cas, cette souffrance est devenue une obligation.Elles ont à peine 9 ans Selon un documentaire vidéo, les femmes espèrent protéger leurs filles.
En mutilant leurs seins, elles pensent les rendre moins attractives aux yeux des hommes. Et donc de les protéger également des violeurs et des pratiques sexuelles en tous genres. (7/7).


GUINEE

Témoignages:

Une femme de ménage de 26 ans ayant subi un viol collectif perpétré par trois membres de la Garde présidentielle dans le stade a raconté en sanglotant comment une femme a été violée puis tuée d’une balle dans le ventre : Ils ont déchiré mon pantalon avec un couteau et trois m’ont violée, l’un après l’autre. Ils ont pointé leurs armes sur moi, en disant qu’ils allaient me tuer, et ils m’ont frappée avec leurs fusils. Après avoir fini, ils m’ont frappée dans mon sexe. Au même moment, j’ai vu une petite fille à environ cinq mètres de l’endroit où j’ai été violée. Après avoir fini avec elle, l’un d’eux lui a tiré dans le ventre là où elle était couchée. Ils lui ont tiré dessus avec un de leurs fusils. (AllAfrica).

En résumé:


Des nombreux cas précédents, on notera que, malgré le "Politiquement correct" associé à la repentance occidentale généralisée, les peuples décolonisés depuis des décennies ont su, malheureusement, régresser assez vite en renouant avec des pratiques, croyances locales et rites barbares complaisamment autorisées par des potentats locaux qui y voient un moyen de contrôle facile sur des populations en souffrance.
De manière objective, moins polémique et plus générale, les viols et diverses exactions commises à l'encontre des femmes ne sont, hélas, pas confinés en un seul temps et lieu mais qu'au contraire ceux-ci sont l'apanage de toutes les guerres sur tous les continents et que très certainement, les récits de toutes les femmes qui en sont les victimes rivalisent de barbaries et d'horreurs.


Place de certaines femmes...en temps de paix.

Le repassage des seins est une forme de protection imaginée et validée sur des decennies par certaines mamans pour portéger leurs filles du regard “malsain” de certains hommes. Une sorte de contraception pour éviter parait-il des grossesses non souhaitées, une protection pour freiner leur puberté.
Que dire des familles qui suppriment les bébés filles parce que leur futur mariage entraînerait des dépenses de dot qu'ils estiment ne pouvoir assumer.

Au vu de ce qui précède, il faudrait presque se rassurer en considérant comme anecdotiques voire futiles les coutumes archaïques actuellement imposées aux femmes y compris à celles qui vivent dans les sociétés occidentales dites "démocratiques et laïques"? (burka, voiles, séparation hommes-femmes, sorties surveillées ou interdites) quoiqu'il serait intéressant de se poser la question de savoir en vertu de quel droit supérieur, hormis le prosélytisme et l'affichage d'une infériorité des femmes vis à vis des hommes qui, en référence aux écrits religieux (Coran) datant du 7è! siècle, conseillent fortement ou obligent les femmes à porter publiquement un signe distinctif et propre à une foi censée être personnelle et réservée à la sphère soit privée, soit en des lieux de culte consacrés. (Autre article: Religions: Opium du peuple...).

Comparaison n'est pas raison, cette ostentation peut rappeler à certains (juifs) des temps où cette différence visible n'était pas franchement considérée comme signes d'émancipation et recherche d'une multiculturalité apaisée...ainsi que de manière plus philosophique, tout groupe ou personne qui, au nom d'une doctrine, propagande se voit soumis à des codes particuliers qui lui fait perdre son indépendance de choix personnel devient inexistant d'autant plus si ces codes le différencie nettement de l'ensemble de la société dans laquelle il est censé s'épanouir en harmonie et non en opposition.

Sauf que l'insidieuse discrimination à l'instruction, la soumission à des règles vestimentaires et de comportements que l'on pourrait qualifier d'apartheid sexuel a de beaux jours devant lui grâce à l'appui d'une foi religieuse sexiste la plus souvent mise en évidence par la religion musulmane mais aussi, ne le sous-estimons pas, prônées par les églises évangéliques appuyées politiquement par le Tea party aux USA.

D'autant que les sociétés occidentales en totale perte de valeurs et d'influence renoncent à la défense de leurs valeurs, au demeurant aussi valables que celles défendues par d'autres formes de société, et accompagnent cette montée en puissance de préceptes religieux importés supérieurs aux lois dites démocratiques sous le prétexte hypocrite et fallacieux de tolérance, d'intégration et du seul mot autorisé actuellement: multiculturalité! qui voit notamment dans l'enseignement en pointe dans la diversité culturelle devenir rapidement des centres mono-cultes au sein desquels les enseignantes non voilées se font régulièrement insultées, bousculées sans parler des coups et agressions à l'arme blanche en cas de remarques pédagogiques jugées offensantes pour un élève qui ne supporte pas l'autorité de la femme, ce que le pouvoir organisateur tente de camoufler préférant soit confier ces postes à des femmes plus en accord vestimentaire avec cette "nouvelle" majorité des élèves, soit ne plus engager que des hommes quand ce ne sont pas les cours qui se voient tout bonnement réadaptés aux exigences culturelles et cultuelles.

Autant l'ingérence peut apparaître à beaucoup et à raison comme n'étant qu'une facette "noble" d'un post-colonialisme en ce que le message qui veut que certains croient leurs valeurs si supérieures à celles des autres qu'ils s'arrogent le droit de l'imposer fût-ce par la force, autant l'abandon de ces mêmes valeurs au sein de ces sociétés occidentales fait la preuve d'irresponsabilité historicopolitique et, contrairement à ce que d'aucuns prétendent espérer, ne fera que plonger encore plus rapidement ces sociétés dans un gigantesque chaos mondialisé dominé par l'intransigeante violence du plus fort.

Néanmoins, relevons comme quelque peu paradoxal l'argument de la prétendue défense de l'égalité entre hommes et femmes lorsque l'on voit qu'aucun "croyant" de quelque religion aussi stricte soit-elle ne se prive de la prostitution féminine pourtant rarement voilée...ni de sites pornographiques ou de trouver, sur les sites de socialisation, les noms de différentes origines repris sur les listes d'amis de filles aux photos dénudées sans oublier le recours aux seins nus en "soutien"! de n'importe quelle cause médicale, publicitaire ou pour finir, l'inégalité persistante en matière de salaires ou l'abandon de carrière à l'arrivée d'enfants pour celles que leurs compagnons appellent affectueusement leur "moitié" plutôt que leur égale qui confirme que, pour la plupart, le droit des hommes est supérieur aux droits des femmes restreints aux "plaisirs" du compagnon, du ménage et de la garde des enfants!.

A cela vient s'ajouter la violence domestique qui comme son nom l'indique vise celle qui se commet à domicile au sein d'une famille et/ou d'un "couple" et qui est en augmentation sensible d'autant que souvent celle-ci est couverte par l'approbation coupable et complice de la famille et/ou de l'entourage allant jusqu'au meurtre de la femme qui aurait eu le malheur de vouloir se soustraire à cet enfer en tentant la séparation considérée comme insupportable par l'homme qui avec l'assentiment de la justice considérera qu'il s'agit d'un irrépressible coup de folie conduisant à un banal crime passionnel!.

Article à lire:  Femmes: Je vous aime, un peu, beaucoup...

A ce propos, le paroxysme de la négation de la femme semble être atteint avec l'importation d'une autre pratique répandue hors Occident de mariages forcés dans lesquels la fille parfois âgée d'à peine 3 ans! (Inde, Népal) est simplement promise (vendue) à un homme que la plupart du temps elle ne connait que la nuit de noces, ce qui n'est rien d'autre qu'un viol dont les parents si aimants! sont les instigateurs allant jusqu'à égorger leur fille sous couvert de crime d'honneur (notions d'honneur? sujettes à la religion) lorsque celle-ci a le malheur de fréquenter un homme de la "mauvaise" religion!.

Parmi les nombreux renoncements aux quelques valeurs restantes des sociétés occidentales et dans la course effrénée à la satisfaction des minorités visibles et revendicatrices, la polygamie et autres formes de vie en communautés en opposition à la quête de la monogamie serait, comme le souligne Jacques Attali (Amours) la prochaine étape vue par cet ex conseiller de F. Mitterand, espérons-le meilleur économiste que philosophe, comme une évolution positive d'épanouissement alors que dans les faits, et à l'exemple des sociétés surtout africaines qui le vivent, rares voire inexistantes sont les femmes qui se retrouvent à la tête d'un "harem masculin"! confirmant en cela énième forme de prédominance de l'homme.

De même peut-on se demander si la lutte contre la pédophilie aurait autant d'acuité si l'écrasante majorité des victimes n'étaient pas des garçons mais plutôt des filles.

Cela parait exagéré comme propos sauf qu'il est factuel qu'une fille déposant plainte pour viol, ne fut-ce que 5 ans après les faits, a de fortes (mal) chances de voir son action déboutée pour manques de preuves alors qu'un homme qui entame une action identique 40! ans après les faits (avec prime de culpabilité automatique envers les curés...) se voit dédommagé et soulagé de voir ce bourreau emprisonné.

Par parenthèse, il faut vraiment être croyant et/ou crédule pour avaler la couleuvre selon laquelle si l'on en croit les révélations actuelles, surtout dominées par la crainte de heurts et protestations violentes émanants d'autres communautés nettement moins passives, seule la religion catholique engendrerait des pervers sexuels.

Regrettable de constater que le XXIè siécle ne sera probablement pas le siècle qui verra la raison laïque l'emporter sur ces croyances, sectes et religions figées dans le siècle qui les a vus naître qui ne transmettent que messages de clivages et de soumissions respectifs dont la formulation simpliste vise à l'endoctrinement (enrôlement) des masses trop souvent peu instruites et qui se satisfont des avantages que leur procurent les pays accueillants d'autant que ceux-ci, constat d'échec de l'intégration multi-cultuelle oblige, aménagent lois et règlements de vie en commun non plus au nom de la société globale mais bien en fonction des particularismes des différentes communautés qui la composent et malheureusement pour les femmes, cela devrait se solder dans la plupart des cas par une régression de leurs droits.