La Wallonie expliquée aux nuls...!.






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Belgique: Ceci n'est plus un pays!.

Tour de Babel...gique.

Il était, une fois!, au sein de l'Europe vieillissante, un Royaume dessiné et décrété en 1830 par les puissances européennes pour d'obscures raisons géopolitiques et qui depuis ne cesse de se déchirer entre ses deux communautés linguistiques principales, les wallons francophones et les flamands néerlandophones.
Comme déjà, à ce stade, la majorité des étrangers trouvent ce débat surréaliste voire ridicule, notons néanmoins qu'en d'autres lieux et circonstances, des conflits ont opposés très souvent des ethnies de par le monde et que malheureusement pour les victimes de ceux-ci, les protagonistes ne disposaient pas du légendaire sens de l'auto-dérision pacifique des belges...

Evidemment, ces sempiternelles querelles ne peuvent se tenir que dans un pays dont le niveau de vie permet aux hommes et femmes politiques de créer des structures multiples et coûteuses en déniant toute forme de gestion efficace et responsable mais comme la population semble satisfaite par ce carrousel permanent, il parait évident que la déconstruction durera encore de longues décennies.

D'autant que pour les politiciens surtout wallons, la perspective de se retrouver seuls à devoir gérer un mini-territoire dépendant des aides européennes mais privé de la manne financière flamande ne les réjouit pas davantage que la solution, seule raisonnable, du rattachement à la France mais qui pour ces "chers" politiciens signifient ipso-facto perte de mandats rémunérateurs ainsi que dilution de leurs pouvoirs sans oublier un risque de se voir démettre pour manque de capacités de gestion des budgets qui leur seraient alloués par un Etat centralisé dans lequel la gabegie est nettement moins tolérée tant par le peuple que par les organes d'un pouvoir républicain plus en phase qu'une royauté issue de l'opérette de Puccini...

Wallonie ou l'hopital de la Belgique.

Pour les nuls, la comparaison prise au second degré, entre Wallonie et hopital est non seulement humoristique mais aussi édifiante.
Plantons le décor avec un bâtiment dont les murs et les installations destinées aux soins des nombreux malades seraient obsolètes et sujets à de constants mais lents travaux de rénovation au point que la plupart du temps, une fois terminés, ils ne sont déjà plus aux normes du moment!.

A l'intérieur, on cotoierait une équipe pluri-disciplinaire essentiellement composée de médecins et chefs d'administration habillés de blouse rouge arborant fièrement un badge en forme de coq aux initiales: PS.

La clientèle, qu'à ce niveau de lenteur opérationnelle, on décrira plutôt comme patientèle se satisfait assez de ce personnel compatissant qui, soucieux de préservoir ce réservoir "électoral" garant des salaires et avantages accordés aux membres de la direction et à quelques privilégiés de celle-ci, empile les nombreuses prescriptions qui permettent à cette population dépendante de croire que sa situation serait pire sans leur précieuse aide et qu'à terme, ils connaîtront un avenir meilleur...malgré le fait que cet acharnement thérapeutique dure depuis plus de 50 ans!!.

On remarque qu'en fidèles assistants des mentors PS, d'autres personnes vêtues d'orange avec badge CDH, sont assignées aux taches dites de toilette des personnes quelque peu subalternes mais néanmoins indispensables au confort relatif des malades qui, rassurées par la doctrine du refus de l'euthanasie, peuvent mourir en silence et dans la paix pour tous.

Récemment, on a vu que quelques personnes en appui docile du staff décrit ci-dessus, habillées de vert avec badge écolo étaient intégrées à ce système de "gestion" mais il semblerait, que pour l'instant, on ne leur ait attribué que le bon soin des plantes et autres vérifications d'aérations hospitalières.
Finalement, il convient aussi de noter qu'un personnel peu visible et fort déconsidéré est affecté au ramassage des poubelles et évacuation de celles-ci.

Ces derniers affublés d'une tenue bleue au badge MR, au vu de ce traîne dans les poubelles, a quelquefois essayé d'alerter la population qui dépend de ceux qui fréquentent ce gigantesque dédale de couloirs du pouvoir mais, reconnaissons qu'auprès d'une population majoritairement acquise à des comprimés à effet de somnolence prolongée, il est illusoire de penser pouvoir convaincre d'abandonner un tel traitement aux effets si apaisants.

Grandeur et décadence.

L'état PS, comme défini par ses détracteurs, tient trop souvent, en commun avec certains dirigeants africains fort peu démocratiques qui justifient le marasme dans lequel croupit sa population en total décalage avec l'opulence dans laquelle eux-mêmes vivent par une responsablité coupable des pays ex-colonisateurs voici plus de 50 ans, un discours qui, pour justifier son retard de développement et son perpétuel recours aux aides allouées aux régions défavorisées d'Europe en plus des transferts importants Nord-Sud soit les flamands qui paient pour les wallons, rappelle le fait avéré que suite à la désindustrialisation, le niveau de vie de ses concitoyens a considérablement baissé.
Ceci est vrai sauf que cela date aussi de plus de 40 ans et qu'en pareille circonstance, les pays de l'Est (ex bloc soviétique) ont réussi, malgré un retard technologique bien plus grand, une mutation rapide que la Wallonie exception faite du Brabant Wallon essentiellement composé d'ex entreprises et entrepreneurs bruxellois électoralement plus sensibles à une gouvernance libérale tournée plus vers l'épanouissement individuel et un accroissement des potentialités que vers un partage a minima des ressources restantes...

Parmi les nombreuses bizarreries de cet état décrit aussi comme laboratoire de l'Europe ce qui n'est en rien flatteur pour les belges qui en seraient les rats soumis aux expériences de chercheurs plus ou moins qualifiés car au vu des ratés...de l'Europe elle-même, il serait raisonnable de se demander pourquoi ce petit pays compte, à lui seul, plus de gouvernements que Europe et USA réunis.

Un de ceux-ci: La communauté française de Belgique qui contrairement à ce que croient tous les francophones de par le monde ne regroupe pas des citoyens français expatriés en Belgique mais bien une institution créée de toute pièce avec bien entendu gouvernement, parlement et tout le personnel ad-hoc et dont l'utilité est toute relative car ce "grand" pays compte déjà un gouvernement, parlement, etc pour la région wallonne (16844km², 3,500 millions d'habitants) et la même construction pour la région bruxelloise (161 km², 1,100 millions d'habitants) et aussi la région germanophone (854 km², 73000 habitants)!!.

Parmi les personnalités? wallonnes internationalement les plus connues, citons M. Daerden, buzzeur médiatico-politique à la langue si chargée que, selon ses détracteurs, même son alcooltest serait impuissanté (dernier daerdenogicisme)...!.
Sa logorrhée au débit insoutenable de vivacité est symptomatique soit, d'un réel décrochage d'avec la réalité, soit d'un étonnant cynisme notamment lorsque dans tous ses messages aux citoyens, il se profile comme leur protecteur en se qualifiant de "papa" ce qui devrait exaspérer plus d'un opposant blanc ou noir à ce qui fut la colonisation du Congo dans laquelle les noirs utilisaient ce vocable à destination des "gentils" blancs en espérant de leur part, générosité et si possible, moins de coups!.

Que ceux qui s'offusquent si facilement des bandes dessinées écrites in illo tempore non suspecto par Hergé se posent la question de la pertinence de ce qualificatif daerdeno-politique actuel mais si sympathique!.
Alors doit-on vraiment s'étonner qu'une région ne puisse se redresser quand, devant une aussi prégnante emprise particratique, elle se voit paralysée par de multiples strates de pouvoirs dévolus à de petits potentats locaux et jouissants de leurs cours respectives de citoyens plus ou moins dépendants d'octrois d'avantages quelquefois renforcés idéologiquement par des discours syndicaux réfractaires à tous changements politiques.

CONCLUSION

La wallonie indépendante avec ou sans Bruxelles serait économiquement et financièrement si défavorisée que les politiciens du Sud du pays, déjà en délicatesse budgétaire alors qu'ils bénéficient des aides fédérales et européennes, préfèreront encore un certain temps passer sous les fourches caudines flamandes en assurant, à une population béate que fidèle à un roi garant de l'unité territoriale, la scission serait pure folie réservée à des extrêmistes nationalistes.

Comme déjà développé dans des articles précédents, la piste d'un rattachement à la France à tous points de vue profitable à la population n'a que fort peu de chances de voir le jour tant les très nombreux élus et partis wallons y perdraient influence, rétributions et mandats au sein d'un état centralisé, ceci expliquant en grande partie leur réticence à vouloir envisager un tel scénario.

A moins que les flamands ne décident, une fois de plus, à la place des wallons en les forçant à la partition d'un état devenu au fil des crises successives un véritable hologramme en 3D...!.