Présidentielles françaises: 2 petits tours...et puis s'en va!.
Que retenir
de cette élection?
Sur la forme, la
pression médiatique qui, visiblement, est moins inféodée au pouvoir de droite
que de gauche a éte constante dans ses rappels quant aux attitudes de début de
mandat et déclarations à l'emporte-pièce quelquefois grossières de Nicolas
Sarkozy alors que dans le même temps et sur le fond, rien ne lui a été vraiment
reproché (hormis le "bouclier fiscal" mal compris parce que mal défendu et
retiré depuis) à telle enseigne que tout le long de son mandat, les sondages de
popularité étaient excellents pour son premier ministre F.Fillon, artisan de la
politique de N. Sarkozy lui-même impopulaire!.
Mais alors...pourquoi
tant de haine?
Probablement a t'il
été perçu, à tort ou à raison, comme quelqu'un d'arrogant, imbu de sa personne
et dont la taille de son égo était inversément proportionnel à celle de son
physique...
Car, dans les faits,
y a t'il un pays, hormis les dictatures, qui soit à ce point victime des médias
pour qu'un peuple se laisse dicter sa conduite au point de virer un Président
non pas sur un bilan détestable quand objectivement celui-ci n'est que
comparable et équivalent à ceux du passé et, faisons confiance à
l'irresponsabilité particratique, probablement à ceux de l'avenir mais
exclusivement sur des rappels de faits jugés honteux de début de
mandat.
Mais alors...quels
sont ces faits honteux?
Que reproche t'on à
Nicolas Sarkozy qui justifie sa défaite si ce n'est la soirée de l'élection 2007
où il se rend au Fouquet's brasserie de luxe bien connue avec quelques amis
notamment de son épouse de l'époque (Cécilia) de laquelle il divorcera peu après
ou encore les trois jours passés toujours avec Cécilia sur le yacht d'un ami non
pas d'ailleurs aux frais de la République..
Pour rappel, ces deux événements absolument détestables se limitent donc à 4 jours du premier mois d'un mandat de 5 ans et lui ont valu les rappels incessants dans la presse et dans l'opposition politique tout au long de sa présidence occultant sciemment toutes réformes ou lois éventuellement profitables à la société.
Pour rappel, ces deux événements absolument détestables se limitent donc à 4 jours du premier mois d'un mandat de 5 ans et lui ont valu les rappels incessants dans la presse et dans l'opposition politique tout au long de sa présidence occultant sciemment toutes réformes ou lois éventuellement profitables à la société.
Mais alors...qu'en
penser?
Probablement au vu de
l'indignation suscitée par tant de déploiements d'opulence en 3 jours sur 5
ans...faut-il fermer le Fouquet's, mettre en faillite toute l'industrie du luxe
(hôtels, restaurants, parfumeries et autres manufactures) et expliquer à ces
nouveaux chômeurs de l'industrie dont, par ailleurs, les français soulignent la
suprématie que leur sacrifice est consenti sur l'autel de la justice sociale et
du nivellement par le bas de toutes les aspirations à gravir les échelons de la
vie par un statut que l'ascenseur social n'est plus capable, en France,
d'assumer et de promouvoir tant il est devenu honteux, suspect au yeux d'une
majorité d gauche qui ne désire pas spécialement prendre part à cette recherche
d'un mieux-être par cette consommation rejetée quitte à détruire toute
l'économie d'un pays et les ressources de ses habitants un peu trop fortunés car
il est maintenant acquis que fortune sous-entend vol et
exploitation!.
La campagne
affligeante de 2012
Côté médias, depuis
un an, la presse avait fait de Sarkozy et Strauss-Kahn les favoris du second
tour reléguant dès le départ tout autre candidat notamment F. Bayrou à qui la
seule question posée était de savoir pour qui il voterait au deuxième tour ou M.
Le Pen à qui il suffisait de coller quelques rappels de piqures d'interventions
de son père pour la discréditer suffisamment afin d'éviter un "21 avril" à
l'envers.
Dès lors que les galipettes connues mais jamais révélées, en bonne démocratie politique oblige, de DSK conduisirent F. Hollande à relever le gant du PS, on l'a vu mener une campagne terriblement habile quoique terne tout en esquive et promesses qui ne l'engagent pas comme il a en a eu la longue expérience en tant que Secrétaire général du PS (1997-2008).
Hormis J.L Mélenchon, tribun populiste de talent dont la presse s'est vite emparé tant les chiffres d'audimat qu'il réalisait au prix d'insultes attendues par les (télé)spectateurs de ses shows et meetings, les autres candidats furent qualifiés de "petits" voire d'originaux auxquels il fallait malheureusement prêter attention en raison de la loi sur l'égalité de temps de parole.
Piètre leçon de démocratie qui veut que le choix d'un peuple se limitât au seul bon vouloir du pouvoir médiatico-politique.
Même si, force est de constater que le peuple montre beaucoup de bienveillance à se laisser conduire vers ce choix binaire et facile à comprendre pour des électeurs dont l'intelligence ne semble pas évidente pour les tenants des grands partis et des médias que, par exemple, tenter de lui faire comprendre la pertinence d'autres forces politiques ne les motivent pas du tout.
Pourquoi faire compliqué quand, en faisant simple, on garantit places et avenir...!.
Dès lors que les galipettes connues mais jamais révélées, en bonne démocratie politique oblige, de DSK conduisirent F. Hollande à relever le gant du PS, on l'a vu mener une campagne terriblement habile quoique terne tout en esquive et promesses qui ne l'engagent pas comme il a en a eu la longue expérience en tant que Secrétaire général du PS (1997-2008).
Hormis J.L Mélenchon, tribun populiste de talent dont la presse s'est vite emparé tant les chiffres d'audimat qu'il réalisait au prix d'insultes attendues par les (télé)spectateurs de ses shows et meetings, les autres candidats furent qualifiés de "petits" voire d'originaux auxquels il fallait malheureusement prêter attention en raison de la loi sur l'égalité de temps de parole.
Piètre leçon de démocratie qui veut que le choix d'un peuple se limitât au seul bon vouloir du pouvoir médiatico-politique.
Même si, force est de constater que le peuple montre beaucoup de bienveillance à se laisser conduire vers ce choix binaire et facile à comprendre pour des électeurs dont l'intelligence ne semble pas évidente pour les tenants des grands partis et des médias que, par exemple, tenter de lui faire comprendre la pertinence d'autres forces politiques ne les motivent pas du tout.
Pourquoi faire compliqué quand, en faisant simple, on garantit places et avenir...!.
Finalement, comme le
dit le Jospin des Guignols, ce pays est vraiment un pays de merde et c'est à se
demander si les guignols sont vraiment les marionnettes de la TV ou plutôt ceux
qui les regardent?!.