Musulmans, islamistes et/ou islamophobie.


Musulmans et islamistes?

Si, à l'évidence, tous les musulmans ne sont pas des islamistes, tous les islamistes se disent musulmans.
Et même si pour s'éviter les foudres de ceux qui traitent tout non-musulman d'islamophobe, d'extrêmiste, bon nombre de politiciens "bisounoursiens" s'empresseront de souligner, en préambule, en justification hypocrite de leurs réelles craintes devant ce terrorisme galopant, que les principales victimes de ces attentats sont les musulmans eux-mêmes.
A cela s'ajoute un discours occidentalisé de "guides auto-proclamés" musulmans qui expliquent lors de débats télévisés qu'à leurs yeux, ces islamistes détournent les textes du Coran et pervertissent cette religion de paix par des actions violentes commises par "Mohamed" alors même que Mahomet les interdit.
Toute la démonstration vise uniquement à bien séparer le bon grain musulman de l'ivraie islamiste et ceci souligne l'embarras de la communauté occidentale qui feint d'ignorer les exactions, meurtres de catholiques ou communautés non musulmanes dans les pays où cette religion fait office de loi supérieure à tous autres principes, fut-ce de simple égalité, s'encombre de moins de nuance dans sa désapprobation lorsqu'un pauvre hère analphabète ou dont les neurones sont en soldes s'en prend à des symboles juifs ou musulmans en les dégradant.
Alors, suivant le culte visé, l'opportunité politicienne, celui-ci est au mieux un déséquilibré, au pire un extrêmiste de droite qui véhicule un sentiment de haine à l'égard des "étrangers" qui, de fait, ne le sont plus depuis longtemps.
Toute l'intelligence de l'argumentation de ceux qui revendiquent, tels des Zorros masqués, plus de visibilité, de droits le plus souvent liés à la supposée observance stricte d'une religion qui, et c'est son droit le plus strict, refuse toute adaptation à l'environnement au sein duquel elle évolue en forçant ceux qui les côtoient de, soit s'y soumettre, soit de choisir un autre lieu de vie.

Bien évidemment, il existe un fossé entre la parole publique qui se veut apaisante, oecuménique et les prêches privés qui impriment les esprits de ceux qui ne veulent, ne peuvent s'extraire de la communauté sous peine de représailles.
Dans ce domaine, les femmes semblent être, une fois encore, les principales victimes de ce qui ressemble plus à de la propagande qu'à un respect de la religion musulmane qui aura réussi, en total contraste avec les autres croyances, à diriger aussi bien la sphère privée y compris dans des pays dits démocratiques et laïques que la politique d'états au nombre...croissant!.
Autant le pouvoir théocratique, quelquefois imposé par les politiciens occidentaux dont la vision à long terme fait dramatiquement défaut tant ils sont rivés sur des intérêts de groupes de pression et lobbys, autant il est regrettable d'assister à ces modifications de lois issues d'un historique de valeurs dont on aurait pu supposer qu'elle revêtait autant d'importance à la cohésion sociale que celles, importées par des individus issus de civilisations anciennes, respectables mais pas supérieures pour autant.

Délits de faciès: amnésie générale.

Prenons l'exemple assez courant d'une personne victime d'insultes, d'agression physique voire de viol qui ose porter plainte, comment décrire votre (vos) agresseur(s) d'autant plus si cette description, vu la gravité, fait l'objet d'un reportage télévisé?!.
En supposant qu'exceptionnellement...ce ne soit pas le fait d'un sale blanc chauve, il est fortement conseillé, si vous voulez éviter de passer de victime à coupable de traiter votre agresseur de barbu au fort accent arabe, maghrébin ou pire qu'il était en djellabah et donc musulman car tout le monde sait qu'en (nos) pays, le port d'une tenue vestimentaire aussi particulière n'est pas signe, parait-il, d'appartenance religieuse ou ethnique...d'autant que, insistons encore, ces personnes de confiance sont aussi européennes que vous voire plus!.
Au passage, vous remarquerez que vous ne courez aucun risque en décrivant votre agresseur de flamand, wallon, germanophone en Belgique ou de breton, bourguignon et de grand blond ou de petit brun dégarni mais que vous serez coupable d'un délit de faciès si vous tentez de lui attribuer des caractéristiques que l'on croit, à tort sans doute, percevoir surtout de l'autre côté de la Méditérannée, encore que si l'on voyage quelque peu, on finit par se demander si le prosélitisme n'engendre pas un proportionnel plus grand affichage vestimentaire de ce côté de la Mare Nostrum.
Ajoutons que pour les filles, la faute leur incombe quand celles-ci persistent à porter, par exemple, des jupes courtes ou des chemisiers où plus d'un bouton est ouvert.

Comment ne pas excuser une nor-mâle sanction devant cet accoutrement à la limite de l'indécence provocante, incitatrice à l'agression totalement excusable pour des hommes soumis à tant de discriminations et de haîne de la part de cette société de consommation et d'abondance païenne.
Faut-il vraiment souligner le caractère hautement ironique de ce qui précède...!.
Malheureusement oui lorsqu'on lit pas mal de réactions "épidermiques", brutes de décoffrage!.
Comme, très habilement, il y a refus catégorique soutenu par les groupes de pression plutôt sélectif dans leur lutte anti-raciste, ces communautés se veulent intégrées en droit mais différenciées en devoirs.

My name is Bisounorus politicus.

Que n'a t'on pas entendu de la bouche de politiciens, qui, tout en vivant dans des quartiers "bourgeois", protégés par la fonction qu'ils sont censés excercer, que la diversité culturelle est génératrice de richesses...
Qu'ils aillent le dire et le vivre avec ceux et celles qui subissent la pression cultuelle et la vivent plutôt comme un appauvrissement intellectuel.
D'ailleurs, n'est-il pas presque ridicule de parler de difficultés ou de réussites d'intégration, d'assimilation de populations récemment "débarquées" et pour lesquelles moeurs, coutumes, culte et historique sont si différents, parfois en opposition avec la société d'"accueil" alors même qu'en Europe et dans chaque pays qui la compose les habitants d'"origine" ont eux-mêmes tendance à se regrouper au sein de quartiers et associations.
Seule la cohabitation en fonction de son niveau de vie et de richesse semble admettre un certain mix d'individus aux origines diverses...et dont la différenciation vestimentaire n'existe que fort peu voire pas du tout, du moins en public.
Ceci nous amène d'ailleurs à la constatation que les associations et politiciens dont le fond de commerce est le racisme font semblant de croire que le rejet d'une partie d'irréductibles fascistes débiles vient de ce que ceux-ci rejettent, par principe, l'arabe musulman.
Rien n'est plus faux et n'est peut-être pas si différent que la forme de rejet que subirent les modes yéyés, beatniks, grunge, punk, crânes rasés...
Par contre, on devrait pouvoir comprendre qu'il y ait pour ces personnes une vraie difficulté à admettre que par soi-disant respect d'une religion, il faille en arriver à cotoyer des hordes de femmes sur-habillées toutes pareilles et hommes coiffés et barbus tels des robots préfabriqués qui, dans certains quartiers et la progression en est constante, représentent une majorité suffisamment significative que pour donner le sentiment aux "autres" d'être devenus les nouveaux étrangers que l'on prend pour cible.

Le pouvoir électoral de cette communauté est tel qu'en matière de droits de l'homme, de la femme, celle-ci peut adopter des mesures discriminatoires ou vexatoires, par exemple envers les gays et lesbiennes dont les Bisounours et politiciens se préoccupent uniquement lorsqu'une poignée de cathos les caricaturent.
On attend avec impatience le prêche du premier imam homo...
On passe volontiers sous silence un peu gêné les mesures sexistes envers la liberté des femmes, y compris lorsque Turkish Airlines les oblige à ne plus mettre de rouge à lévres ou de fard à paupières et/ou leur permet (pour rester correcte) de porter le voile.
Certes, la compagnie vient, pour l'instant, de revenir sur ces mesures...officiellement mais, aux dires des citoyens ou journalistes laïques turcs, l'islamisation de ce pays, largement souhaitée par son président Abdullah Gül, limitera progressivement, insidieusement les libertés jusque là respectées.
Le reportage d'une jeune femme (blanche non voilée) à Bruxelles posté sur Internet dont les rédactions n'ont bien voulu parler que devant le buzz que celui-ci avait suscité prouve, si besoin, que ce mouvement politico-religieux est maintenant diffusé dans toute l'Europe en crise.

Terrorisme conséquence de l'obscurantisme occidental

Certes la lâcheté des attentats aveugles islamistes n'a d'excuse que la couardise de ceux qui posent les bombes et s'enfuient ou la bêtise de ceux qui, endoctrinés, drogués se font exploser au milieu d'une foule qui, comme dit plus haut, comporte plus de musulmans arabes que d'hérétiques occidentaux.
Mais que n'insiste t'on pas assez sur le fait que, par interventionnisme politico-idéologique, les principaux instigateurs de cette "explosion" de violence terroriste sont les soi-disants défenseurs de la liberté démocratique que, paradoxe ultime, ils ne savent plus défendre sur leurs propres territoires!.

Quelques exemples
Turkish Airlines: interdiction pour les hôtesses de rouge à lèvres et ongles. (foulard toléré).
Q8: interdiction de vente d'alcools dans les stations essence d'autoroutes.
Quolibets envers femmes typées non musulmanes (racisme inversé) vidéo Bxl
Et quantité d'autres faits qu'il suffit de lire, pour autant qu'on ne veuille pas soumettre sa propre objectivité à la censure idéologique et cultuelle.

Identité nationale, une insulte.

Le pays européen qui semble avoir le plus de difficultés à vivre avec le recul de l'identité nationale, tant celle-ci a échoué dans l'intégration, l'assimilation de populations immigrées, est la France.
Soit que dans d'autres pays européens, le sentiment national(iste) est peu présent dans les mentalités, soit que les revendications des "nouveaux" arrivants ou pour être plus exact que les générations actuelles issues des immigrations des années '60 qui étaient moins communautaires, religieuses ou identitaires, soit encore que l'autorité, les lois en vigueur sont plus sévères et ne tolèrent pas ou répriment légalement mais directement tout abus de non-droits.
La dérive constatée, issue d'une dégradation continue du respect des droits et devoirs mais aussi, surtout, du laxisme d'un pouvoir soumis aux sondages d'impopularité, des lobbys et groupes de pression idéologiques, aboutit au paradoxe qu'actuellement, il n'y a de "bons" français que ceux qui peuvent se vanter d'avoir un aïeul extra-européen!.
D'ailleurs, l'affirmation même de français "de souche" est suspecte, preuve de racisme, xénophobie et stigmatisation..., tous qualificatifs utilisés par des individus qui sous couvert d'anti-racisme se révèlent être les plus sectaires quand il ne s'agit pas tout simplement d'interdire tout débat d'idées dans la mesure où l'expression même d'une pensée, reflexion différente est intolérable et digne des pires procès d'intention avec pour peine capitale, la mort immédiate sur l'échafaud médiatique.

A ce propos, la lecture du livre (dont aucune des lignes de cet article n'est inspiré) d'Alain Finkielkraut dont le titre est L'identité malheureuse (Editions Stock) est à conseiller.

Aussi, la (re)lecture d'un article plus ancien: Droit de cités, Cités de non-droit.