Daech, le régime Nazislamiste au pouvoir.


Introduction

De tous temps et surtout depuis les colonisations qui, à la différence de la plupart des invasions barbares, l'utilisation machiavélique d'un antagonisme plus ou moins présent ou, de préférence, le renforcement de rivalités entre ethnies locales a permis de s'adjoindre la complicité intéressée et utile d'une partie de la population soumise aux nouveaux maîtres pour asseoir une autorité qui, ainsi, divisait une population qui, unie, risquait de rejeter et de défaire ces "indésirables".
Par intérêt ou par peur de rejet ou de représailles, l'ethnie choisie, convertie excellait, au prix de faveurs, trahisons et avantages divers, à combattre voire réduire en esclavage ceux qui, jusqu'ici, étaient encore leurs congénères.


Dieu m'a tuer...

Autant il est toujours possible de dépasser, au nom d'un réalisme politique et/ou financier, les divergences et oppositions fussent-elles profondes, idéologiques anciennes, autant les croyances religieuses, probablement parce que basées non pas sur des faits probants, visibles et quantifiables, restent sources de conflits potentiels infinis, impossibles à contrôler, à stopper.
A titre d'exemples, il n'est qu'à mentionner les luttes "fratricides" entre chiites et sunnites, entre tutsis et hutus, entre juifs et arabes provoquées ou entretenues par des intérêts de dirigeants dictateurs ou non.

Cette utilisation du fait religieux peut aussi se révéler efficace lorsque très récemment les dirigeants politiques du monde, quelquefois à l'issue de quelques scandales dont ils rejettent la responsabilité, ont mis la main (avec les dégâts pour l'économie mondiale qui n'en sont qu'au début) sur les finances et l'économie pour aboutir à cette mondialisation feutrée très "politiquement correcte", certains n'ont pas hésité à réactiver l'option religieuse toujours en veille même si on aurait pu espérer que les croyances sous toutes formes relevant de l'abstrait, de l'imaginaire collectif n'avaient plus cours au XXIè siècle.
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Quel plaisir pour ne pas dire délectation de contempler ces populations crédules, soumises à une des religions archaïques les plus liberticides en termes de droit des femmes, se dire en guerre contre un Occident laïque, dépravé qui, utile rappel, est pour beaucoup complice de ces massacres, attentats de par le fait qu'il est coupable d'en avoir été l'instigateur au vu des ingérences dites démocratiques qui, toutes, se sont soldées en peu de temps par un nombre considérable, quelquefois supérieur à celui causé par les "dictateurs" en place subitement honnis par le nouvel ordre mondial.
Et ne parlons pas des populations laissées à l'abandon, aux mains de factions qui sèment terreur et violences d'un degré de barbaries toujours en progression dans le baromètre des horreurs.
De manière quelquefois assez désagréable et disproportionnée, les médias et responsables occidentaux paraissent plus désolés, préoccupés par les destructions de monuments et sites historiques qui ne feront plus les jolis clichés auprès de leurs concitoyens touristes que par les atteintes constantes, viols, décapitations des citoyens de ces pays dont ils se disaient si préoccupés... jusqu'à ce que les forces de libération occidentales aient quitté, en toute hâte et en échec total, ces contrées "oubliées".


Daech, on y est ici aussi

On aura eu le temps de constater que la lutte contre l'Etat islamique, Daech et autres groupes islamistes ne devient préoccupation pour les dirigeants occidentaux que lorsque les actes terroristes s'invitent dans les Etats démocratiques qui se croient toujours laïques malgré l'évidence de l'installation de communautés vivant plus ou moins en autarcie avec l'assentiment lâche de ces dirigeants incapables de prendre les mesures conformes et indispensables destinées à maintenir, protéger les fondements mêmes des pays gouvernés par ces politiciens irresponsables qui, sous prétexte d'éviter tout embrasement, conflit préfère s'accommoder et aménager à la demande des communautés les plus revendicatrices, les lois, moeurs, coutumes et comportements sociaux quitte à rogner les droits généraux de tous les citoyens et citoyennes.
Le "politiquement correct" et la peur de voir une montée de la xénophobie, du racisme envers la communauté musulmane, bien plus partagée que l'on fait semblant de croire entre compréhension, soutien et rejet notamment par appartenance à des sous-groupes cultuels opposés à celle dont se prévalent ces jihadistes et ainsi également victime collatérale de ces exactions, voit la plupart des élus éviter d'affronter l'évidence factuelle ou, et ceci peut expliquer cela, la montée non pas de partis fascistes mais bien de thèses nationalistes et d'insister, à chaque attentat sur les territoires nationaux, avant même d'en regretter la survenance, les morts ou les blessés parmi les citoyens ou d'en assumer la moindre responsabilité, sur le fait que si tout attentat islamiste est d'origine musulmane, tout musulman n'est évidemment pas un terroriste.
D'aucuns vont dans ce déni des réalités jusqu'à exempter toute la communauté en instillant l'idée que ces barbares qui agissent au nom de l'islam religion ne sont en fait que des terroristes qui pervertissent, interprètent mal le Coran comme le font certains des imams auto-proclamés qui prêchent la bonne parole en différents lieux connus, rarement sanctionnés, condamnés alors même que la rhétorique salafiste qui sous-tend tout acte islamo-terroriste est propagée et protégée par le droit à la libre expression et au respect de la vie privée.
Article à lire: Un calife à la place d'un terroriste


Que les élus soucieux, disent-ils, du vivre ensemble dans la prétendue richesse de la diversité soient reconnus responsables, coupables d'avoir hypocritement laissé s'installer cette armée de "fidèles" pour qui la vie et la liberté des "autres" n'a aucune valeur.
A contrario, on risque bien de subir une communication politique qui ira de déclarations télévisées en réunions au plus haut sommet, de manifestations et de marches populaires (populistes) chacun main dans la main, petites pancartes simplistes brandies avec l'agenda électoral bien présent qu'une "union nationale" face à un ennemi diffus et insaisissable peut réussir une réélection qui, sur tout autre plan en regard des échecs successifs, serait hautement improbable!.

Gageons que quelques attentats (malheureusement) réussis en termes de morts de citoyens de toutes confessions finiront par obliger ces dirigeants aveugles à, au minimum, envisager un peu plus d'actes répressifs responsables auprès d'individus et groupes excessivement bien identifiés.
Gageons que lorsque les terroristes des différents groupes islamistes sauront recruter quantité de "sympathisants" déjà infiltrés au sein d'une communauté qui, très ostensiblement, montre sa différence et ses revendications singulières contraires au "vivre ensemble" et que des attaques individuelles, des attentats ciblés se multiplieront jusqu'à, cette fois, engendrer non pas un banal sentiment d'insécurité mais bien une réelle panique, on saura se rappeler les irresponsabilités politiciennes qui, soucieuses du seul affichage d'une communication musclée de déclarations péremptoires et de postures militaires qui consistent à déployer quelques soldats ci et là pour un coût budgétaire inversement proportionnel à la sécurité que cela est supposée garantir.
De même que les opérations militaires extérieures tout aussi coûteuse et inefficace d'autant que ceci contribue à radicaliser encore plus ces "combattants" islamistes et à renforcer l'impression que l'Occident opprime leurs frères cultuels.
Article à lire: Islamisme, la nouvelle croisade occidentale.

En conclusion, notons que l'Occident sait (mal) choisir ses cibles non en fonction de critères objectifs liés à la qualité des dirigeants étrangers avec lesquels elle est supposée coopérer mais que ces actions militaires ne sont menées que face à des pays insuffisamment contributeurs à nos économies sans quoi on serait amené à se poser la question de savoir, entre autres, pourquoi l'Europe sujet des USA persiste à tergiverser en Syrie avec le refus de soutenir Assad au point qu'à terme ce seront les factions terroristes qui achèveront la prise totale de ce pays et d'une bonne partie de la région ouverte à cette conquête islamiste depuis, rappelons-le, l'ouverture de la boîte de Pandore que les USA et l'Europe ont actionnés.