Sens des mots et de l'Histoire
Coignard - Ces Gilets jaunes qui ont perdu le sens des mots et de l'Histoire
Les violences policières et les petites phrases présidentielles ne sauraient justifier les délires verbaux dans les cortèges et sur les réseaux sociaux.
Par Sophie Coignard Modifié le 04/02/2019 à 08:31 - Publié le 04/02/2019 à 07:11 | Le Point.fr
Commentaire de L' INFOTOX (Actus-Médias):
Qui perd le sens des mots et de l'Histoire quand le roi et sa cour médiatico-politique se moquent des citoyens, ces français de seconde zone qui, égalité constitutionnelle oblige, osent revendiquer un statut équivalent à celui d'un ministre.
Qui perd le sens des mots et de l'Histoire quand les pro-Macron voient des citoyens comme des Jojo factieux, des esprits simples (pour ne pas dire simples d'esprits) qui, en manifestant, attaquent la République, apparemment, pour ces "élites" si faible que quelques milliers d'individus du "peuple" la mettraient en danger!.
Qui perd le sens des mots et de l'Histoire quand le pouvoir, dit démocratique, promulgue une loi liberticide dite anti casseurs digne de régimes qu'il prétend combattre et dont il se dit le rempart…
Qui perd le sens des mots et de l'Histoire quand le pouvoir utilise la justice que l'on sait majoritairement politisée, notamment depuis le "Mur des Cons", pour accélérer ou ralentir des ouvertures et procédures d'enquêtes à l'encontre de candidats d'opposition aux élections ou, pire encore, l'envoyer perquisitionner les locaux d'un média (lien article Mediapart) qui, quasi seul contre tous, a visiblement le malheur de perturber la quiétude du président avec d'incessantes révélations sur les liens plus que troubles et continus entre celui-ci, son proche entourage et un certain A. Benalla au rôle assez mal défini… pour ne pas dire sulfureux.
Alors, oui, parler de la perte de sens des mots et de l'Histoire est incontestable tout en n'étant pas forcément le fait de ceux, ces gens du "peuple", que la journaliste S.Coignard accuse en priorité voire exclusivement…