Tuez ces réseaux sociaux... libres!.



Dans leur préoccupation commune de ne pas laisser aux seuls réseaux sociaux la liberté d'expression (sensée ou non), médias et politiciens partageant la même inquiétude de voir leur monopole de la parole incontestable, intouchable battue en brèche, remise en cause car suspecte de désinformation, de propagande voire de mensonges utilisent l'argument, l'excuse de la suppression de propos haineux (au sens large) pour brider, contrôler cette intolérable liberté… populaire, citoyenne!.


Ne minimisons pas non plus l'utilisation politique qui peut être faite par ce pouvoir ou les suivants de restreindre les possibilités d'information, de contestation voire d'alertes aux opposants les plus suivis, les plus virulents qui, sur ces réseaux sociaux, se verraient en permanence sujets à suspension, fermeture de comptes et donc réduits au silence sous l'excuse de contenus "haineux".

Aussi, c'est avec un amour égal à ma détestation que j'adresse ce message aux concepteurs de cette loi hypocrite qui s'imaginent que contraindre certain(e)s à cacher publiquement leurs frustrations les rendront dignes de vivre dans un monde de Bisounours soumis à la dictature du "politiquement correct" ou qu'ignorer ce qui existe, le rendre invisible fera disparaître les tensions communautaires, les oppositions politiques, les conflits interpersonnels, qu'ils/elles se fourvoient lamentablement en se persuadant que des sanctions à court terme calmeront une colère qui gronde et qui, justement, pouvait trouver un exutoire grâce aux réseaux sociaux.


Etant entendu que, sans cette loi, rien ne privait les autorités de sanctionner, de condamner en justice toute personne qui se livrait à des débordements verbaux intolérables, d'autant que, contrairement à ce que provoquera cette loi qui incitera les plus violents, les plus dangereux à utiliser des réseaux cryptés, cachés, ceux-ci, lorsqu'ils figuraient sur Twitter, Facebook… étaient visibles, publics et donc facilement repérables!.


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