Facebook, Twitter...: liberté d'opinions?

 




Facebook libre d'expression, oui mais d'opinions, non!.

Facebook autorise des messages de haine envers les militaires russes, les appels à tuer le président russe V. Poutine et son homologue biélorusse A Loukachenko!.
Après avoir exclu le président D. Trump pour des "appels" à émeute populaire face au Capitole ainsi que des centaines de citoyens et/ou sites d'infos qualifié d'indésirables, Facebook et ses dirigeants s'autorisent une dérive supplémentaire, se plaçant clairement comme complices, co-auteurs d'assassinats, complices, co-auteurs d'attentats envers des militaires, des personnalités voire, par interprétation pour certains d'un permis de blesser, de tuer, des citoyens russes... partout dans le monde!.
Qui peut excuser cela sinon ceux, "élites occidentales" comprises, qui ont choisi de vivre en Démocrature, cette subtile fusion entre démocratie et dictature, dans laquelle, un entre soi aux intérêts bien compris au service du "politiquement correct" impose SA pensée unique, sa bien-pensance l'autorisant à fustiger, exclure, faire tuer qui ne correspond pas/plus à ses "valeurs" dites humaines!. Elon Musk et Twitter
Quel "crime" justifie ce subit et intense acharnement des "élites" médiatico-politiquement "correctes" envers E. Musk jusqu'ici qualifié de génie fantasque et visionnaire?.
Ah oui, il a osé parler de... liberté... pour tous/toutes (gens du "peuple" compris).
Comment voudriez-vous que l'entre soi au commandes des différents pouvoirs habitué à ce que seule sa parole soit vérité incontestable accepte que des manants, forcément idiots complotistes, aient accès à un réseau libre leur permettant de relever nombre de contre vérités, de mensonges, de promesses non tenues, de photos/vidéos prises en direct par ceux qui se disent démocrates mais, sans, encore, utiliser toutes les mesures des dictatures, ont bien envie, surtout depuis la crise Covid, d'imposer leurs contraintes, leurs obligations dignes de la démocrature...
Mais toujours au nom du bien pour le "peuple"... si ignorant et tant prêt à croire n'importe qui d'autre qu'il convient de le guider...

D. Trump et les réseaux sociaux
Ceux qui, par caricatures simplistes, ont critiqué D. Trump durant 4 ans et se réjouissent de le voir exclu des réseaux sociaux au nom du: <Les ennemis de mon ennemi sont mes amis>, feraient mieux de se poser la seule question qui vaille:
Au nom de quel droit, des sociétés privées à diffusion publique édictent leurs propres lois imposées à tous citoyens, organisations?
Et de se demander, sauf à se soumettre à la pensée unique qui sera la seule liberté d'expression autorisée par le politiquement correct "uber alles"..., à qui ils se plaindront le jour où ces réseaux sociaux, il y a peu encore libres d'opinions, les sanctionneront, les excluront...
Le "politiquement correct", l'arme de destruction massive de la liberté, non pas d'expression mais bien des opinions!.
En ces temps où les pouvoirs politiques, médiatiques qui se disent "élites" méprisent le "peuple" au point de lui servir sa propagande simpliste, binaire, prête à avaler sans réfléchir, sans poser de questions, voilà une censure imposée par ces pouvoirs politico-médiatiques soucieux de retrouver rapidement l'exclusivité de la parole incontestable car interdite de contestation qu'ils avaient perdue au lancement des réseaux sociaux ouverts à la parole (sensée ou non) de tous/toutes!
Ne doutons pas que l'éviction de D. Trump fera plaisir à ceux qui, un jour, seront surpris d'être eux-mêmes bannis de ces réseaux sociaux sous liberté maintenant surveillée!.
Ceux qui pensaient que le "monde nouveau" allait tolérer la liberté d'expression (sensée ou non) sur les réseaux sociaux viennent de comprendre que le "politiquement correct" peut censurer qui bon lui semble!.
Que ceux qui, par haine de Trump, se réjouissent de cette éviction, ne s'étonnent donc pas d'être les prochains sur la liste... sauf à ne jamais critiquer, s'opposer ou alors... gentiment, par des nuances mais plus jamais sur le fond.
De plus, sachant que les GAFAM seront sous le feu des Démocrats US, on notera déjà que:
- Twitter et de Facebook virent Trump et ses supporters trop actifs pour se soumettre à leurs nouveaux maîtres.
- Apple, Google, Amazon bloque le téléchargement du réseau social jugé trop ouvert à tous/toutes: Parler.com
- Forbes Magazine boycottera toutes les sociétés qui engageraient des ex-collaborateurs de Trump!.
Comme quoi, quand les Démocrats US prennent le pouvoir, c'est la liberté d'expression démocratique mondiale qui le perd... Twitter va s'attaquer aux fake news sur les vaccins (17/12/2020)
Le "politiquement correct" imposé par les "élites" réduit, censure la liberté d'expression (sensée ou non) de tous/toutes, du "peuple" qui, jusqu'il y a peu, s'exprimait sur les réseaux sociaux.
Que la parole ne soit plus réservée à ceux qui la croyait incontestable devait finir par agacer les pouvoirs médiatiques et politiques trop habitués à ce que la critique à leur encontre ne soit pas si "publiquement" diffusée!.
Alors, sous prétexte que ce "peuple d'idiots incultes" est incapable de faire un tri entre infos et infox, les voilà qu'ils obligent les réseaux sociaux à se prendre pour des experts en tout à même de juger ce qu'il est "bon" (pour eux) de publier ou non.
Plus généralement...
Les critères de la "haine" en ligne sont-ils identiques pour l'Europe et la Chine?.
Les critères de la "haine" en ligne sont-ils différents suivant que vous soyez un citoyen lambda ou un politicien insultant un élu ou dirigeant jugé comme étant "populiste"?.
La liberté d'expression ou plutôt celle des opinions (sensées ou non) de tous/toutes n'a pas à être laissée au contrôle du "politiquement correct" que des gouvernements imposent aux réseaux sociaux mais uniquement au respect des lois de chaque pays...
Ce n'est pas tant la liberté d'expression qui est menacée mais bien la liberté d'opinion(s).
En dictature, tant que vous ne partagez que l'opinion du régime, vous pouvez vous exprimer.
En démocratie qui, même si elle tend vers la démocrature, respecte (encore) les citoyens, au lieu d'avoir la liberté d'exprimer toutes les opinions, notamment via les réseaux sociaux (lorsqu'ils n'étaient pas encore bridés!), le régime promeut une pensée unique qui trie les opinions en fonction de sa doctrine "politiquement correcte".

En Europe mais aussi depuis peu aux USA, cela devient urgent de ne plus différencier les démocraties des dictatures au seul critère de la liberté d'expression mais bien plutôt sur celui de liberté d'opinion(s)!.
Exclure de sa seule autorité des individus de réseaux sociaux américains comme le font les réseaux sociaux chinois et apparentés sans plus d'indignation populaire, médiatique.
Poursuivre certaines organisations "politiques", poursuivre certains citoyens qui dérangent l'omnipotente idéologie "politiquement correcte" et les sanctionner pour le seul délit d'opinions finit par brider, limiter la liberté d'expression à celle que le pouvoir démocratique tolère jusqu'à quasi imposer (sans l'avouer!) la "pensée unique" qui domine en dictature et que nos "élites" prétendent combattre... pour le bien du "peuple" .
Le "médiatico-politiquement correct" redéfinit la liberté d'expression en contrôlant et en bridant les réseaux sociaux, en organisant sur les chaînes-infos ces nombreux débats type "café du commerce" entre duo ou quatuor d'experts autorisés à exprimer des nuances, audimat oblige, pour autant qu'ils soient d'accord sur le fond.
L'éducation critique mais non contestataire du "peuple" est primordiale pour ces "élites" soucieuses de ne pas perdre leur pouvoir...
Tout opposant devenant automatiquement un complotiste, un extrémiste, un colporteur de fake news à caricaturer, à marginaliser et, si possible, à exclure du groupe qui, par le privilège de la Pensée unique, vise à piétiner la Liberté de penser... voire d'être!.
Le pire dans tout cela, c'est qu'ils vont y parvenir.