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Coronavirus : l'éloge de la lenteur avec le philosophe Gaspard Koenig

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Commentaire: Bien plus qu'une opposition supposée entre vitesse et précipitation vs lenteur et immobilisme, la vraie et seule liberté individuelle réside dans un choix qui, en fonction de son évolution personnelle tant intellectuelle que professionnelle sans oublier la contrainte éventuelle du régime politique du pays dans lequel on vit, doit pouvoir déterminer sa propre réflexion, sa vie. Le but, pour les plus conscients des valeurs humaines, n'est pas de rejeter en bloc ou d'approuver sans réserve à toutes les possibilités qui nous sont proposées mais d'avoir suffisamment de personnalité, d'ambition pour faire le tri entre toutes. De même, la mondialisation n'est insensée que lorsqu'elle conduit la plupart des gens à voyager tous aux mêmes endroits, aux même moment, souvent à coût réduit, au détriment de la nature, de la faune, des endroits censés être admirables alors même que ce tourisme de masse les détruit... Ou que, sous cet argument de mondialisat

Confiner ou ne pas confiner: le débat interdit.

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Si l'on peut admettre que la majorité des dirigeants mondiaux aient choisi le confinement face au Covid19 pour ne pas risquer l'explosion du réseau hospitalier confronté, submergé et en incapacité de soigner tous les malades en une seule vague, on se doit de regretter que, par simplisme politicien, certains (médias et politiques) se laissent aller à des accusations de quasi génocide envers les rares dirigeants qui ont fait le choix de l'immunité collective. A se demander si les vraies raisons du choix de confiner n'étaient pas plutôt dictées par la peur des responsables d'être, au vu d'un surnombre de morts dans les premiers jours, accusés de ce dont ils accusent les "autres", à savoir d'irresponsabilité, d'autant que, comme souvent, les uniques cibles de ces "donneurs de leçons" sont les "populistes"... alors même qu'hormis J. Bolsonaro, tant D. Trump que B. Johnson sont assez vite revenus à des mesures de confinemen

Récap Actus 2019

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Décembre Grèves des transports publics torpillent les fêtes de fin d'année. D'un côté, un gouvernement qui prétend vouloir imposer sa réforme des retraites à points mais qui a, quasi dès les premiers débats publics, perdu JP Delevoye (l'architecte de cette réforme) rattrapé par des soupçons de conflits d'intérêts et de cumuls de fonctions, qui a vu E. Macron créer la confusion quant à l'âge pivot ou à la clause du "papy" ainsi que de premiers coups de canifs dans cette réforme… que personne n'a encore vu aboutie. De l'autre, des syndicats hostiles qui la refusent en bloc et exigent son retrait et/ou des syndicats réformistes qui veulent une réforme par points… sans âge pivot. Et… au milieu, les citoyens qui paient un service public auquel ils n'ont pas droit en cette fin d'année. Au final, comme souvent après les déclarations matamoresques d'E. Macron, fermes d'E. Philippe et des membres du gouvernement sur leur détermina

Amours conjuguées entre une fée et un crapaud

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Voici quelques temps, deux verbes au passé plus composé que simple éperdus de mots sur la toile se likent sans s'aimer mais décident de communiquer voire plus si affinités... Avec pour seul impératif de se refuser, au nom de la liberté, tout conditionnel. En dépit de la diversité des déclinaisons, la facilité d'un indicatif présent ne résiste que difficilement à l'usure des temps et la recherche d'un plus que parfait pour vivre un futur simple censé devenir l'infinitif se découvre progressivement plus imparfait qu'il n'y paraissait. Insidieusement, à demi-mot, commence à s'installer la nostalgie d'un passé antérieur qui ne s'autorise qu'un pâle futur antérieur plus subjonctif que participatif tant il se veut individuel, libre sans être exclusif. Le verbe haut parfois, subtil souvent qui, jamais ne se satisfait d'un banal verbiage, en s'étoffant de multiples compléments finit par se rendre à l'évidence qu'il ne réussit qu'

Tuez ces réseaux sociaux... libres!.

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Dans leur préoccupation commune de ne pas laisser aux seuls réseaux sociaux la liberté d'expression (sensée ou non), médias et politiciens partageant la même inquiétude de voir leur monopole de la parole incontestable, intouchable battue en brèche, remise en cause car suspecte de désinformation, de propagande voire de mensonges utilisent l'argument, l'excuse de la suppression de propos haineux (au sens large) pour brider, contrôler cette intolérable liberté… populaire, citoyenne!. Ne minimisons pas non plus l'utilisation politique qui peut être faite par ce pouvoir ou les suivants de restreindre les possibilités d'information, de contestation voire d'alertes aux opposants les plus suivis, les plus virulents qui, sur ces réseaux sociaux, se verraient en permanence sujets à suspension, fermeture de comptes et donc réduits au silence sous l'excuse de contenus "haineux". Aussi, c'est avec un amour égal à ma détestation que j'adresse ce mes

ND de Paris incendiée, le jour d'après...

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Notre Dame de Paris en feu (15/4/2019) Suite à la légitime sidération de (quasi) tous les français et même de tant d'étrangers touristes ou non, les politiciens de (quasi) tous bords, les autorités religieuses ainsi que le pouvoir politique ont, dans un premier temps, su répondre de manière mesurée, adéquate à l'émotion sincèrement ressentie par tous face à ce terrible drame qui touche tant les croyants dans leur foi que les amoureux du patrimoine religieux ou non. Mais, très (trop) vite, la politique a su reprendre la maîtrise d'une communication à faire passer auprès des médias eux-mêmes préoccupés par l'audience que suscite ce triste événement. Et de dérouler un long chapelet de discours autour d'un factice "tous ensemble" qui, par miracle…, surgirait du drame de Notre Dame qui, à force d'exagération des mots, des symboles, des messages subliminaux, finit par lasser tant il fleure "mauvais" l'idéologie d'un pouvoir qui ne